AC Milan 1988-1994
Titres remportés :
- 2 Coupes Intercontinentales : 1989 et 1990
- 2 Supercoupes de l’UEFA : 1989 et 1990
- 3 Coupes des Champions/Ligues des Champions : 1989, 1990 et 1994.
- 4 Championnats d’Italie : 1988, 1992, 1993 et 1994
- 3 Supercoupe d’Italie : 1992, 1993 et 1994
En résumé
En l’espace de six années, de 1988 à 1994, l’AC Milan est un véritable rouleau compresseur qui accumule les trophées sur le plan national et international. Les Lombards se reposent sur une défense de grande qualité qui ne changera pas beaucoup pendant ces six années alors que le trio hollandais Rijkaard-Gullit-Van Basten permettra aux Italiens de crever l’écran jusqu’en 1993.
Début des années 1980
Au début des années 1980, l’AC Milan a des résultats en dents de scie et est même rétrogradé en Série B en 1982, deux années après avoir subi le même sort. Cette période est également délicate sur le plan financier et les deux premières Coupes des Champions remportées en 1963 et 1969 ne semblent être qu’un lointain souvenir.
L’arrivée de Berlusconi
En 1986, l’homme d’affaires italien Silvio Berlusconi rachète le club et ne manque pas d’ambition. Il prend le risque un an plus tard de confier les rênes de l’équipe à un entraîneur alors inconnu, un certain Arrigo Sacchi.
L’AC Milan frappe l’année suivante un grand coup sur le marché des transferts en achetant deux joueurs de classe internationale, à savoir Ruud Gullit et Marco van Basten. L’investissement ne va pas tarder à se révéler efficace puisque les Lombards remportent le scudetto en 1988 en s’appuyant notamment sur une défense articulée autour du fidèle Franco Baresi et du prometteur Paolo Maldini. Rijkaard rejoint alors ses deux compères hollandais pour former un incroyable trio et permettre dans une certaine mesure au club lombard de devenir une machine de guerre régnant pendant six années sur le continent européen.
Les années fastes 1989 et 1990
Durant le printemps 1989, les Milanais atteignent la finale de la Coupe des Champions après avoir terrassé le Real Madrid en demi-finale (1-1 à Bernabeau, 5-0 au retour à San Siro). La finale au Camp Nou Camp de Barcelone et leur écrasante victoire face aux Roumains de Steaua Bucarest sur le score de 4-0 leur permet de montrer leur supériorité à l’ensemble du continent européen.
Les Milanais se permettent ensuite le luxe de gagner une deuxième Coupe des Champions d’affilée lors de leur victoire étriquée sur le score de 1-0 face au Benfica le mai 1990.
Ces années 1989 et 1990 sont historiques puisque les Milanais remportent à chaque fois la Supercoupe d’Europe ainsi que la Coupe Intercontinentale.
Onze de départ de l’AC Milan contre le Steaua Bucarest. Crédit image : Nicolas Wyss.
Echecs contre l’Olympique de Marseille
L’AC Milan connaît ensuite un premier échec contre l’Olympique de Marseille en se faisant éliminer en quart de finale de la Coupe des Champions 1990-1991. Après un match nul à San Siro (1-1), les Italiens encaissent un but à la 75ème minute et prennent le risque de quitter le terrain à quelques minutes de la fin à la suite d’une panne de courant d’un projecteur du stade Vélodrome. L’UEFA les condamne lourdement en les excluant de toute compétition européenne l’année suivante.
En 1993, les Milanais retrouvent les Olympiens en finale de la la Ligue des Champions, compétition ayant remplacé la Coupe des Champions. Ces retrouvailles avec les Marseillais sont un nouvel échec puisque l’Olympique de Marseille réussit à s’imposer 1-0 alors que les Milanais butent sur l’arrière-garde phocéenne.
La soirée inoubliable d’Athènes
Lors de l’été 1993, les Hollandais Rijkaard et Gullit quittent le club alors que Van Basten ne parvient pas à soigner une cheville qui le handicape depuis de nombreux mois. Desailly arrive durant l’automne pour remplacer Rijkaard alors que Boban et Savicevic arrivés en 1992, prennent leurs responsabilités.
En 1994, l’AC Milan atteint pour la quatrième fois en six années la finale de la Ligue des Champions et a pour adversaire le FC Barcelone qui est alors une équipe redoutable avec des stars telles que Romario ou Stoichkov.
Malgré le statut de favori des Catalans, l’AC Milan réalise une prestation remarquable et gagne le match sur le score sans appel de 4-0, grâce à un doublé de Massaro et des réussites de Savicevic et de Desailly.
Onze de départ de l’AC Milan contre le FC Barcelone. Crédit image : Nicolas Wyss.
Ajax Amsterdam 1970-1973
Titres remportés :
- 1 Coupe intercontinentale : 1972
- 2 Supercoupes de l’UEFA : 1972 et 1973
- 3 Coupes des Champions : 1971, 1972 et 1973
- 3 Championnats des Pays-Bas : 1970, 1972 et 1973
- 2 Coupes des Pays-Bas : 1972 et 1973
En résumé
De 1970 à 1973, l'Ajax Amsterdam et son stratège Johan Cruyff accumulent les trophées et les louanges. En remportant la Coupe des Champions trois fois successivement, l'Ajax devient un grand club européen. Le départ de Cruyff en 1973 annonce le déclin de ce club sur le plan européen.
Arrivée de Rinus Michels en 1965 et football total
Lors de la saison 1964-1965, l'Ajax Amsterdam est proche de la relégation. Un nouvel entraîneur arrive qui n'est pas inconnu puisqu'il s'agit de Rinus Michels, un ancien joueur du club (1946-1958).
Rinus Michels introduit le professionnalisme au sein de l'Ajax Amsterdam et a la possibilité de s'appuyer sur de jeunes joueurs prometteurs tels que Johan Cruyff et Piet Keizer.
En fait, c'est surtout son principe de jeu qui est révolutionnaire, appelé football total, qui consiste à développer un jeu offensif où chaque joueur participe aux attaques ou aux phases défensives de l'équipe avec l'idée que ses joueurs peuvent facilement permuter de poste en fonction de la situation.
Les résultats positifs s'enchaînent et le club remporte le premier doublé Coupe-Championnat de son histoire lors de la saison 1966-1967.
En 1969, l'Ajax est le premier club hollandais à atteindre une finale de Coupe d'Europe et est néanmoins largement battu par l'AC Milan, sur le score sans appel de 4-1.
En 1970, l'Ajax Amsterdam remporte une nouvelle fois le championnat hollandais et se qualifie donc pour la Coupe des Champions 1970-1971.
Première Coupe des Champions
Lors de la saison 1970-1971, l'Ajax Amsterdam atteint pour la seconde fois de son histoire la finale de la Coupe des Champions contre les Grecs du Panathinaïkos et ne rate cette fois-ci pas l'occasion d'obtenir son premier trophée européen. Dès la cinquième minute, Piet Keizer déborde sur le côté gauche et centre vers le point de penalty. Van Dijk frappe alors admirablement de la tête et trouve le petit filet gauche de gardien grec Ikonomopoulous. En fin de match, l'Ajax assure son succès grâce à un autogoal du malheureux défenseur Kapsis. Cette n'est pourtant pas un triomphe absolu dans la mesure où les néerlandais n'ont pas réalisé une excellente prestation.
Deuxième Coupe des Champions et consécration
L'entraîneur Rinus Michels part alors au FC Barcelone et c'est Stefan Kovacs qui sera désigné comme nouvel entraîneur de l'équipe sans que cela prétérite le niveau de jeu de l'équipe.
En 1972, Cruyff et ses coéquipiers connaissent la consécration et la reconnaissance internationale puisqu'ils gagnent quatre trophées : le championnat, la Coupe des Pays-Bas, une nouvelle Coupe des Champions ainsi que la Coupe Intercontinentale.
La finale de la Coupe des Champions est un affrontement face aux Italiens de l'Inter Milan qui s'appuie sur une défense de fer appelée catenaccio. Les Hollandais vont alors briller lors de ce duel et c'est Johan Cruyff, le meilleur joueur, qui va alors crever l'écran.
Cruyff marque le premier le but de son équipe à la 47ème minute à la suite d'un centre venu de la droite et d'une mésentente entre le gardien interiste et un défenseur qui permet finalement au Hollandais d'avoir tout le temps nécessaire pour contrôler le ballon et pousser le ballon au fond des filets. Johan Cruyff finit le travail en réalisant un doublé à la 78ème en plaçant une superbe tête qui laisse le gardien Bordon impuissant.
La Coupe intercontinentale 1972 est remportée aux dépens des Argentins de l'Independiente. Au match aller, Cruyff ouvre le score mais les Argentins égalisent à la 82ème minute. Lors du match retour, Neeskens ouvre le score pour les Bataves avant que Rep réalise en doublé, permettant aux joueurs de Stefan Kovacs de remporter leur première Coupe intercontinentale.
Troisième Coupe des Champions
Lors de la saison 1972-1973, l'Ajax a l'ambition de remporter une troisième Coupe des Champions alors que le tirage au sort leur offre un adversaire redoutable en quart de finale, en l'occurence le Bayern de Munich. Le match aller est une démonstration des bataves qui infligent au Bayern Munich une véritable fessée (4-0) avec un doublé de Haan et des réalisations de Mühren et de Cruyff.
Le Bayern gagne le match retour (2-1) sans que cela ne remette en cause la qualification des Hollandais. En demi-finale, l'Ajax se débarrasse du Real Madrid en remportant les deux rencontres avant d'affronter en finale la Juventus Turin. Cette finale ne restera pas dans les annales puisque l'Ajax gagne sur un score étriqué (1-0) alors que les Italiens paraissent frileux et inexpérimentés pour ce genre de rendez-vous.
Fin de cycle
Le départ de Cruyff en 1973 et la fin de carrière de Swart durant la même année amoindrissent l'Ajax Amsterdam qui déclinera inexorablement au fil des années. Ce n'est qu'en 1987 que l'Ajax remportera une nouvelle Coupe d'Europe, la Coupe des Coupes avant de de redevenir une équipe redoutable durant les années nonante avec une Ligue des Champions remportée en 1995 avec une génération dorée essentiellement formée au club.
Bayern Munich 1973-1976
Titres remportés :
- 1 Coupe intercontinentale : 1976
- 3 Coupes des Champions : 1974, 1975 et 1976
- 2 Championnats d’Allemagne : 1973 et 1974
En résumé
Dans le courant des années 1970, le Bayern Munich s'appuie sur une génération exceptionnelle composée notamment de Maier, Beckenbauer et Gerd Müller et connaît son âge d'or en remportant successivement 3 Coupes des Champions de 1974 à 1976. Le club n'a pourtant accédé à l'élite qu'en 1965 et alors devient le plus grand club allemand.
Cette génération dorée servira également le football allemand puisque l'Allemagne de l'Ouest remporte l'Euro 1972 en Belgique et surtout la Coupe du Monde 1974 organisée à domicile grâce au talent des ces trois fantastiques figures emblématiques.
1965-1973
En accédant à la Bundesliga en 1965, le Bayern Munich réussit l'exploit de finir troisième du championnat en 1966 tout en remportant la Coupe d'Allemagne. Lors de la saison suivante, les Munichois remportent pour la première fois de leur histoire, une Coupe d'Europe, la Coupe des Vainqueurs de Coupe, aux dépens des Ecossais du Glasgow Rangers (1-0).
L'ascension du Bayern Munich est alors facilitée par le talent incroyable de trois jeunes joueurs, à savoir Maier, Beckenbauer et Gerd Müller, qui seront des références à leur poste. En 1969, 1972 et 1973, les Bavarois remportent le championnat d'Allemagne.
En quart de finale de la Coupe des Champions 1972-1973, le Bayern Munich affronte l'Ajax Amsterdam, double tenant du titre. Les Munichois sont fessés lors du match aller à Amsterdam (4-0) qui est resté dans les annales. Cette lourde défaite les éliminera de la compétition et les Bataves gagneront finalement une troisième Coupe des Champions consécutive.
Première Coupe des Champions
En remportant le championnat d'Allemagne 1972-1973, les joueurs d'Udo Lattek ont l'ambition de remporter la Coupe des Champions 1973-1974.
Les deux premiers tours de la compétition ne sont pas une partie de plaisir pour les Munichois qui connaissances toutes les peines du monde à se défaire des Suédois d'Åtvidaberg puis des Allemands de l'Est du Dynamo Dresde. Après une victoire à domicile sur le score de 3-1 face à Åtvidaberg, les Bavarois perdent le match retour sur le même score et se qualifient de justesse lors des tirs aux buts. Le tour suivant oblige les Munichois d'affronter le Dynamo Dresde. Le match aller a lieu à Munich et le Bayern Munich s'impose dans la douleur sur un score étriqué (4-3). Lors de la seconde manche, le Bayern est virtuellement éliminé à la 56ème minute en étant mené 3-2 mais Gerd Müller égalise deux minutes plus tard et permet à son équipe d'arracher la qualification. La suite du parcours du Bayern Munich est moins cahotique en quart de finale face aux Bulgares du CSKA Sofia (4-1 et 1-2) et en demi-finale face aux Hongrois Ujpest (1-1 et 3-0) et leur offre une place en finale contre l'Atletico Madrid.
Lors de cette finale disputée le 15 mai 1974 à Bruxelles , le Bayern ne trouve pas la solution face aux Espagnols et les deux équipes doivent passer par les prolongations pour se départager puisque le score est nul et vierge à l'issue des nonante minutes. En prolongations, l'Atletico ouvre la marque par Aragonés et les Munichois sont tout près de passer à côté de leur finale. Heureusement pour eux, Schwarzenbeck égalise miraculeusement dans les dernières secondes de la deuxième prolongation, obligeant les deux équipes à rejouer la finale puisqu'à l'époque, un match d'appui était nécessaire dans ce cas de figure.
Lors du « replay » deux jours plus tard, les Allemands atomisent l'Atletico Madrid (4-0) et remportent ainsi leur première Coupe des Champions. Uli Hoeness et Gerd Müller sont les héros de la rencontre en réalisant chacun un doublé.
Cette année 1974 est un triomphe pour le football Allemand puisque la Coupe du Monde disputée à domicile est remportée par Beckenbauer et ses coéquipiers, deux années après l'Euro remporté en Belgique.
Deuxième Coupe des Champions consécutive
La première Coupe des Champions remportée par le Bayern ne suffit apparemment pas et les Bavarois ne vont pas s'arrêter en si bon chemin. En 1975, le Bayen Munich élimine les Arméniens d'Ararat Yerrevan en quart de finale de la Coupe des Champions (2-0 et 0-1) puis valide son billet pour la finale grâce à son succès lors de
du match retour en demi-finale contre l'AS Saint-Etienne (0-0 et 2-0).
L'affiche de la finale de la Coupe des Champions 1974-1975 oppose donc le Bayern Munich aux Anglais de Leeds United. À la mi-temps, le score est nul et vierge mais Roth trouve l'ouverture avant que Gerd Müller enfonce le clou à la 83ème minute et offre une deuxième Coupe des Champions à sa formation.
Le triplé en 1976 face aux Verts
En remportant la Coupe des Champions 1974-1975, le Bayern est qualifié pour l'édition suivante. Après une mise en jambes au premier tour face aux modestes Luxembourgois de Jeunesse Esch, les Munichois passent près de la correctionnelle au deuxième tour contre Malmö FF (0-1, 2-0) puis écrasent le Benfica Lisbonne au match retour des quarts de finale (5-1) après un match nul et vierge à Lisbonne. En demi-finale, les Bavarois affrontent le Real Madrid et font la différence au match retour (2-0) puisqu'ils avaient été contraints au match nul (1-1) à l'aller au Santiago Bernabeu.
La finale leur offre une nouvelle confrontation face à l'AS Saint-Etienne, club qu'il avait éliminé en demi-finale de l'édition précédente. Cette rencontre restera dans les mémoires puisque les Français touchent àdeux reprises les montants de Sepp Maier mais s'inclinent sur une réalisation de Roth à la 57ème minute. Grâce à ce triomphe, le Bayern réussit donc l'exploit de gagner une troisième Coupe des Champions d'affilée et succède donc à la domination de l'Ajax Amsterdam sur le continent européen, vainqueur lui aussi trois successivement de ce trophée (1971-1973).
L'année 1976 est ponctuée par un nouveau trophée, la Coupe Intercontinentale, face au Brésiliens de Cruzeiro (2-0, 0-0).
Lendemains difficiles
Les saisons suivantes sont nettement moins brillantes pour le Bayern Munich qui doit attendre l'année 1980 pour remporter à nouveau un titre de Champion d'Allemagne et connaîtra une traversée du désert sur le plan continental. Ce n'est qu'en 1996 que les Munichois remporteront une nouvelle Coupe d'Europe, la Coupe UEFA face aux Girondins de Bordeaux puis attendront 2001 pour soulever la Ligue des Campions face aux Espagnols du Valence CF à l'issue des tirs aux buts.
FC Barcelone 1988-1994
Titres remportés :
- 1 Supercoupe de l’UEFA : 1992
- 1 Ligue des Champions : 1992
- 1 Coupe des Coupes : 1989
- 4 Championnats d’Espagne : 1991, 1992, 1993 et 1994
- 1 Coupe d’Espagne : 1990
Titres remportés :
- 1 Supercoupe de l’UEFA : 1984
- 1 Coupe des Champions : 1985
- 1 Coupe des Coupes : 1984
- 1 Coupe intercontinentale : 1985
- 1 Championnat d’Italie : 1984
- 1 Coupe d’Italie : 1983
En résumé
L'arrivée du Français Michel Platini en 1982 coïncide avec le début de la grande période des « bianconeri » qui reportent 6 trophées en l'espace de trois années, dont 2 Coupes d'Europe, en l'occurrence 1 Coupe des Champions et 1 Coupe des Coupes.
La formation transalpine s'appuie également sur certains Champions du Monde italiens (Zoff, Scirea, Cabrini, Tardelli et Rossi) et le Polonais Boniek. Zoff arrêtera sa brillante carrière à la fin de la saison 1982-1983 et sera remplacé par le gardien Tacconi.
La Coupe des Champions remportée contre le FC Liverpool 1985 laissera toutefois un goût amer aux Turinois puisque 39 supporters italiens trouvèrent la mort à la suite des charges des hooligans anglais avant même la rencontre.
Arrivée de Trapattoni en 1976
En 1976, l'entraîneur Giovanni Trapattoni arrive en provenance de l'AC Milan et permet à la Juventus Turin de monter en puissance et de décrocher dès la première année un titre de champion d'Italie mais également une Coupe UEFA, ce qui constitue le premier titre européen du club.
Par la suite, la Juventus gagne trois nouveaux scudettos en 19878, 1981 et 1982 et continue son ascension.
1982-1983 : Echec contre Hambourg
La Juve débute le championnat italien 1982-1983 avec l'arrivée de deux renforts, le Français Michel Platini et le Polonais Zbigniew Boniek qui marqueront la formidable épopée de l'équipe piémontaise. Platini s'intègre parfaitement dans le dispositif de Trappatoni et devient le meilleur buteur du championnat avec 16 réalisations. La Juventus finit l'exercice à la deuxième place derrière l'AS Roma mais gagne la Coupe d'Italie et se qualifie pour la finale de la Coupe des Champions. Cette finale face aux Allemands d'Hambourg est néanmoins un échec pour les Italiens qui encaissent dès la 7ème minute un but à la suite d'une frappe imparable de Magath et ne retourneront pas la situation.
1983-1984 : victoire en Coupe des Coupes
En ayant remporté la Coupe d'Italie 1983 et en finissant à la deuxième place du championnat de Série A 1982-1983, la Juventus est contrainte de disputer la Coupe des Coupes. Après un premier tour aisé dans cette compétition face aux modestes Polonais du Lechia Gdańsk, les Italiens connaissent de grandes difficultés pour venir à bout du Paris Saint-Germain et se qualifient grâce à leurs buts marqués à l'extérieur (2-2, 0-0). En quarts de finale, le tirage leur est clément puisqu'ils héritent des Finlandais du Haka Valkeakoski et ils gagnent à deux reprises par un but à zéro. La demi-finale est un combat face aux Anglais de Manchester United, finalement remporté grâce à leur victoire au match retour (1-1, 2-1).
En finale, les coéquipiers de Sciera effacent en partie leur désillusion de la saison précédente face à Hambourg puisqu'ils battent le FC Porto sur le score de 2-1, grâce notamment à des réalisations de Vignola et de Boniek.
Le championnat de Série A est également une réussite pour les Bianconeri qui remportent un nouveau scudetto en finissant à deux longueurs devant l'AS Roma. Michel Platini se distinguant encore en finissant une nouvelle fois meilleur buteur du championnat avec 20 buts.
1984-1985 : La première Coupe des Champions
La saison 1984-1985 des joueurs de Trapattoni est quelconque au niveau national puisqu'ils terminent à une décevante sixième place. Michel Platini réalise pourtant une belle saison puisqu'il finit pour la troisième année consécutive meilleur buteur du championnat avec 18 buts inscrits.
Les Turinois vont se rattraper en remportant la Coupe intercontinentale le 8 décembre 1985 face aux Sud-Américains d'Argentinos Juniors. À L'issue du temps réglementaire, le score est de 2-2 et les hommes de Trappatoni font finalement faire la décision aux tirs aux buts.
En Coupe des Champions, les deux premiers tours ne sont qu'une formalité pour les Champions d'Italie qui balaient les Finlandais du FC Ilves Tampere (4-0, 2-1) puis les Suisses du Grasshopper Zürich (2-0, 4-2). En quart de finale, les Italiens battent lourdement le Sparta Prague et la défaite du match retour (1-0) ne réprésente qu'un banal accident.
Au stade des demi-finales, le tirage au sort leur réserve les Girondins de Bordeaux qui domine à ce moment-là le football hexagonal. Le match aller a lieu au Stadio Comunale de Turin et les Italiens font le plus dur en infligeant un sec 3-0. Le match retour n'est cependant pas une partie de plaisir puisque les Français près de l'exploit en gagnant 2-0.
En finale de la Coupe des Champions, la Juventus affronte les Anglais de Liverpool qui sont les tenants du titre à Bruxelles dans le stade du Heysel. Ce match devait être une fête et restera malheureusement marqué comme l'une des plus grandes tragédies de l'histoire du football. Une heure avant le coup d'envoi, certains hooligans anglais chargent les supporters italiens. 39 d'entre-eux perdront la vie sans que les policiers belges puissent réagir.
Le match a tout de même lieu et les Italiens s'imposent 1-0 sur un penalty transformé par Platini. Les joueurs italiens apprennent après le match qu'il y a eu de nombreux morts et leur joie est bien entendu immensément atténuée par cette tragédie humaine.
Le déclin de la Juventus
Malgré un nouveau titre de Champion d'Italie lors de la saison 1985-1986, la Juventus va progressivement décliner et ne retrouvera les sommets qu'au cours des années 1990.
Real Madrid 1955-1960
Titres remportés :
- 5 Coupes des Champions : 1956, 1957, 1958, 1959 et 1960
- 2 Coupes latines : 1955 et 1957.
- 2 Championnats d’Espagne : 1957 et 1958
En résumé
De 1956 à 1960, le Real Madrid domine outrageusement l'Europe en remportant les cinq premières éditions de la Coupe des Champions.
Emmené par l'attaquant Alfredo Di Stéfano qui gagnera ces cinq Coupes des Champions, Kopa rejoint les Merengues en 1956 et restera trois saisons alors que le Hongrois Puskás arrive en 1958.
Arrivée de Di Stéfano
En 1953, le président Santiago Bernabéu a comme stratégie d'attirer dans la capitale espagnole des joueurs de classe internationale. L'arrivée de l'Argentin Alfredo Di Stéfano permet à son club d'avoir de grandes ambitions et se traduit par une première place lors du Championnat espagnol 1953-54 alors que cela n'était plus arrivé depuis 21 ans.
Première Coupe des Champions en 1956
Lors de la saison 1955-56, le Real Madrid participe à la première édition de la Coupe des Champions et s'impose en finale contre les Français du Stade de Reims sur le score de 4 à 3. Les buteurs sont le milieu Rial qui marque à deux reprises ainsi que le défenseur Marquitos et Alfredo Di Stéfano.
Onze de départ du Real Madrid contre le Stade de Reims en 1956. Crédit image : Nicolas Wyss.
Kopa, fils d'immigré polonais
Les Madrilènes dominent le Vieux-continent et ne vont pas s'arrêter en si bon chemin. Raymond Kopa, malheureux finaliste de la Coupe des Champions avec le Stade de Reims contre le Real Madrid, a tapé dans l'oeil des dirigeants castillans qui formulent une offre que ne refusera pas le brillant milieu de terrain-attaquant français.
L'édition 1956-1957 de la Coupe des Champions est une nouvelle fois remportée par le Real Madrid qui se défait en finale des Italiens de la Fiorentina sur le score de 2-0, grâce à des réalisations de Di Stéfano et de Gento. Les Espagnols réalisent le doublé Championnat-Coupe des Champions.
Troisième Coupe des Champions
Le Real est insatiable et remporte en 1958 sa troisième Coupe des Champions successive après avoir également gagné le championnat espagnol. A la suite d'un parcours sans encombre, les Espagnols ont une nouvelle fois comme adversaire une équipe italienne, en l'occurence l'AC Milan. Cette finale est âprement disputée. Après une première mi-temps où aucune des deux équipes n'a ouvert le score, les Italiens prennent l'avantage par l'intermédiaire de Schiaffino. Di Stéfano égalise à la 74ème minute mais Grillo donne l'avantage aux Transalpins quelques minutes plus tard. Les Castillans ne doutent pas longtemps puisque Rial égalise dans la foulée et offre à ses couleurs les prolongations. Finalement, les Madrilènes font la différence par Gento à la 107ème minute.
Puskás le magnifique
En 1958, Puskás rejoint les Merengues dans un contexte particulier. Après avoir fui la Hongrie durant l'automne 1956 à cause de la situation politique cahotique de son pays, il est finalement suspendu par la FIFA pendant dix-huit mois de toute activité footballistique. Il arrive ainsi en surpoids dans la capitale espagnole et son âge avancé (31 ans) laisse planer un scepticisme chez les observateurs avertis. La première saison est difficile pour le Hongrois qui a de la peine à s'adapter à la capitale espagnole mais qui explosera véritablement l'année suivante au Real Madrid.
Le parcours du Real Madrid lors de la Coupe des Champions 1958-1959 est aisé jusqu'en demi-finale où il retrouve son rival madrilène, l'Atletico Madrid. Le match aller a lieu au Santiago Bernabéu. Le Real s'impose sur le score de 2-1 grâce à des réalisasations de Rial et Puskás. Au match retour, l'Atletico s'impose 1-0 et oblige les deux équipes à avoir un match d'appui pour se départager puisqu'à l'époque, la règle du but marqué à l'extérieur ne s'imposait pas encore. Le match d'appui a lieu à Saragosse et le Real Madrid finit par l'emporter 2-1 avec des buts de Di Stéfano et Puskás. Cette victoire permet ainsi aux Merengues d'affronter une nouvelle fois le Stade de Reims en finale de la Coupe des Champions.
Lors de cette finale, Puskás est absent pour la raison suivante : ses déclarations concernant un possible dopage des joueurs de la sélection allemande lors de la finale de la Coupe du Monde 1954 contre la Hongrie (victoire 3-2 des Allemands), n'ont pas plues au gouvernement allemand qui refuse de lui donner un visa afin de participer à cette rencontre qui a lieu à Stuttgart. Malgré cette absence, les Madrilènes s'imposent 2-0 à la suite des réalisations de Mateos et de Di Stéfano.
Cinquième Coupe des Champions
Kopa quitte le Real Madrid en 1959 pour retourner au Stade de Reims sans que cela soit un handicap pour les Madrilènes. Leur parcours en Coupe des Champions est une nouvelle fois magistral jusqu'en finale et se permettent de battre aisément le FC Barcelone en demi-finale en remportant à deux reprises la rencontre sur le score de 3-1. En finale face aux Allemands de l'Eintracht Francfort, le Real Madrid inflige une déculottée au Allemands en remportant la partie sur le score sans appel de 7-3 et ce, malgré l'ouverture du score des Allemands. Di Stéfano marque à trois reprises alors que Puskás fait encore plus fort avec quatre réalisations. Puskás prouve ainsi à ses détracteurs que son talent était toujours intact alors que Di Stéfano aura à chaque fois marqué au moins un but au cours des cinq finales de Coupe des Champions qu'il a disputées.
Onze de départ du Real Madrid contre l'Eintracht Francfort en 1960. Crédit image : Nicolas Wyss.
Fin de cycle et traversée du désert
Les saisons suivantes seront plus délicates pour les Madrilènes qui ne connaîtront plus les mêmes succès en Coupe des Champions malgré leur sixième titre en 1966 face aux Yougoslaves du Partizan Belgrade. A cette occasion, Paco Gento joue toujours pour le Real Madrid et remporte ainsi sa sixième Coupe des Champions.
Ce n'est que 32 années après ce sixième titre que la Real Madrid remportera une nouvelle fois la prestigieuse Coupe des Champions devenue entre-temps la Ligue des Champions face aux Italiens de la Juventus Turin.
Feuille de match et résumé : Real Madrid-Eintracht Francfort 1960
Real Madrid 1997-2002
Titres remportés :
- 3 Ligues des Champions : 1998, 2000 et 2002
- 1 Championnat d’Espagne : 2001
- 1 Supercoupe d’Europe : 2002
- 1 Supercoupe d’Espagne : 2001
En résumé
Entre 1998 et 2002. le Real Madrid domine à nouveau le continent européen et remporte enfin sa septième Coupe des Champions après 32 années d'attente avant de rééditer cette performance à deux reprises.
Contexte du milieu des années 1990
Le Real Madrid est dans les années 1990 à la recherche de son glorieux passé.
Vainqueur des cinq premières éditions de la Coupe des Champions entre 1956 et 1960 puis une sixième fois en 1966, les Madrilènes ont toujours échoué dans la quête d'une septième Coupe des Champions rebaptisée en 1992 Ligue des Champions.
La génération des Butragueño-Michel-Hugo Sanchez avait par exemple du se contenter de deux Coupes UEFA en 1985 et 1986 sans parvenir à ses fins en Coupe des Champions.
Le début des années 1990 est particulièrement difficile pour les Madrilènes qui subissent la loi du FC Barcelone et sa « dream team » entraînée par Johan Cruyff.
Les Catalans remportent ainsi quatre Liga consécutives entre 1991 et 1994. De plus, le Barca gagne pour la première fois de son histoire la Coupe des Champions en 1992, ce qui n'est guère apprécié par les socios du Real Madrid.
En 1994, le jeune Raúl effectue des débuts prometteurs sous la tunique des Merengues à l'âge de 17 ans, ce qui laisse présager des jours meilleurs. En 1995, le Real Madrid remporte une nouveau titre de champion d'Espagne après cinq années de disette grâce notamment aux qualités de Michael Laudrup, de Raúl et du finisseur Iván Zamorano. L'exercice 1995-1996 est malheureusement catastrophique puisque les Castillans finissent à la sixième place du classement de la Liga. Durant l'intersaison 1996, le club investit lourdement en engageant le défenseur brésilien Roberto Carlos, le batave Clarence Seedorf, le Monténégrin Predrag Mijatović ainsi que le croate Davor Suker. Quant à eux, Zamorano. Luis Enrique et Laudrup quittent les Merengues.
L'investissement va se révéler payant puisque le Real Madrid remporte la Liga 1996-1997 et est donc directement qualifié pour la Ligue des Champions de la saison 1997-1998.
Saison 1997-1998 : Fin de la malédiction
En championnat, les Merengues n'obtiennent qu'une décevante quatrième place à la fin de l'exercice. Heureusement pour eux, l'aventure en Ligue des Champions va s'avérer plus concluante.
Lors de la Ligue des Champions 1997-1998, le Real a donc de grandes ambitions et la phase de groupes n'est qu'une pure formalité. En terminant à la première place de son groupe devant Rosenborg, Olympiakos et le FC Porto, le Real hérite des Allemands du Bayer Leverkusen en quarts de finale. Après un match nul grâce à un but de Karembeu en Allemagne (1-1) alors que celui-ci vient d'être transféré au Real en provenance de la Sampdoria, les protégés de Jupp Heynckes font la différence à Madrid en marquant à trois reprises (50ème Karembeu, 57ème Morientes et 90ème Hierro) en gardant leurs cages inviolées.
Au stade des demi-finales, les Castillans est une nouvelle fois opposé à un club allemand qui est le Borussia Dortmund, vainqueur de la compétition l'année précédente. Les Madrilènes font la différence lors du match aller à domicile en gagnant 2-0 par l'intermédiaire de Karembeu (23ème) et Morientes (53ème) et contiennent les assauts des hommes de Nevio Scala au match retour (0-0).
En finale, les Madrilènes affrontent la Juventus de Turin, vainqueur de la compétition en 1996 et malheureux finaliste contre le Borussia Dortmund une année plus tard. Il s'agit donc de la troisième finale consécutive des Italiens en Ligue des Champions qui possèdent à ce moment-là une équipe redoutable. Au terme d'un match engagé et tendu, le Serbe Mijatovic offre la victoire au Real Madrid en profitant d'une frappe mal repoussée par la défense turinoise et met fin à la malédiction des Madrilènes en Coupes des Champions, puis en Ligue des Champions.
Saison 1998-1999 : Échec contre le Dynamo Kiev
Lors de la saison 1998-1999, les joueurs de la capitale espagnole finissent deuxième de la Liga à 11 points du FC Barcelone malgré les 25 buts de Raúl . En Ligue des Champions, les Castillans se font surprendre en quart de finale par les Ukrainiens du Dynamo Kiev (0-0 et 0-2) et sont donc éliminés prématurément de la compétition.
1999-2000 : festival contre Valence CF
La saison suivante est une catastrophe au niveau national puique les Merengues finissent à la cinquième place de la Liga compromettant ainsi lourdement leurs chances participer à la Ligue des Champions de la saison suivante.
Heureusement pour eux, leur parcours en Ligue des Campions est couronné de succès. Lors de la première phase de groupes, les Merengues finissent à la première place de leur groupe devant le FC Porto, Olympiakos et les Norvégiens de Molde. À cette époque se déroule une seconde phase de groupes avec les seize équipes restantes. Le Real Madrid a à ce moment-là plus de difficultés en terminant à la deuxième place derrière le Bayern Munich, ce qui les contraint à affronter en quarts de finale une équipe première de son groupe. Le tirage au sort leur réserve les Anglais de Manchester United. Le match aller au Santiago Bernabeu renvoie dos à dos les deux équipes (0-0) et le suspens reste entier pour le match retour. Les Merengues vont alors réaliser une fantastique performance en remportant le match à Old Trafford sur le score de 3 à 2 grâce à un but contre son camp de Roy Keane et doublé de Raúl.
En demi-finale, le Real Madrid fait la décision lors du match aller grâce à deux buts de Nicolas Anelka arrivé au club lors de l'été 1999 et s'impose 2-0. Un nouveau but d'Anelka au match retour leur assure la qualification pour la finale malgré la défaite sur le score de 2-1.
La finale contre les compatriotes du Valence CF est un triomphe avec une victoire 3 à 0 qui ne prête pas à discussion. Morientes, McManaman et Raúl marquent chacun un but et offre donc au Real Madrid sa huitième Coupe des Champions, rebaptisée en 1993 Ligue des Champions.
2000-2001 : Acquisition de Luis Figo
Lors de la saison 2000-2001, le Real acquiert Luis Figo en provenance du FC Barcelone et survole la Liga en finissant premier avec sept points d'avance. Raúl est une nouvelle fois le meilleur buteur du championnat avec 24 réalisations.
En Coupe d'Europe, les Madrilènes échouent en demi-finale contre le futur vainqueur de la compéTItion, le Bayern Munich à la suite de deux défaites (0-1, 1-2).
2001-2002 : la volée magistrale de Zidane
Durant l'intersaison 2001, le président Florentino Pérez s'offre les services du Français Zinedine Zidane évoluant à la Juventus Turin pour 75 millions d'euros, ce qui constitue à ce moment-là le transfert le plus élevé dans l'histoire du football.
En championnat, les Merengues finissent à la troisième place du classement général et il s'avère que les débuts de Zidane sont délicats.
La Ligue des Champions va cependant permettre à Zidane d'effacer ses échecs avec la Juventus, lui qui avait perdu deux finales successives en Ligue des Champions lors des années 1997 et 1998, sans oublier une finale de Coupe UEFA perdue en 1996 avec les Girondins de Bordeaux contre le Bayern Munich.
Après les deux phases de groupes, le Real est opposé en quart de finale face aux Allemands du Bayern Munich. Le match aller se termine sur une défaite sur le score 2-1 mais les Madrilènes renversent la vapeur lors de la seconde manche en gagnant par deux buts d'écart (2-0). Lors des demi-finales, le tirage au sort leur réserve le FC Barcelone. Zidane marque au Nou Camp et contribue grandement à la victoire des siens lors du match aller (0-2) alors que son équipe gère l'avantage lors du match retour en concédant un match nul (1-1) qui les envoie en finale.
La finale contre les surprenants Allemands du Bayer Leverkusen démarre de la meilleure des façons pour les hommes de Vincente del Bosque. Raúl ouvre la marque dès la la huitième minute. Les Allemands ont néanmoins du caractère et égalisent par Lúcio quelques minutes plus tard. À la 45ème minute, Zidane va alors réaliser une reprise de volée somptueuse sur un service de Roberto Carlos et crucifie le malheureux gardien allemand permettant ainsi à sa formation de remporter une neuvième Ligue des Champions.
Le déclin
La politique menée par Florentino Pérez consistant à attirer dans l'effectif castillan des joueurs de niveau international va finalement devenir contre-productif. Les achats de Ronaldo (Inter Milan, 2002), Beckham (Manchester United, 2003), Owen (Liverpool FC) ainsi que Robinho (Santos, 2005) n'auront pas les effets escomptés et le Real surnommé « Les galactiques » connaîtra de nombreuses désillusions en Coupes d'Europe après cette finale de Ligue des Champions en 2002.